L’anglais : lingua franca des institutions internationales
Résumé : L’anglais : lingua franca des institutions internationales
L’anglais s’impose comme la lingua franca des institutions internationales. À l’OCDE, les deux langues officielles sont l’anglais et le français, mais l’anglais y devient hégémonique. Or il est clair qu’être obligés de s’exprimer dans une langue que l’on maîtrise mal fausse considérablement la teneur des débats. De plus un locuteur quasi bilingue adopte plus ou moins consciemment la philosophie de la langue dans laquelle il s’exprime et on a davantage tendance à faire siennes les démarches intellectuelles de l’autre culture.
English : Lingua Franca of Internatinal Institutions, interview with Helene Gadriot-Renard
English imposes itself as the lingua franca of international institutions. At the OECD, the two official languages are English and French, but English is becoming hegemonic. Though clearly, to have to express one’s self in a language that one does not master can distort considerably the debates. Moreover, a speaker nearly bilingual will adopt more or less consciously the philosophy of the language in which he is expressing himself and will have a tendancy to adopt the intellectual approaches of the other culture.
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.