Les relations pétrogazières UE-Russie et le débouché chinois. La géopolitique avant le commerce
Les relations pétrogazières UE-Russie et le débouché chinois. La géopolitique avant le commerce
Le conflit géopolitique autour de l’Ukraine, les risques et menaces sur les exportations de gaz russe à destination de l’Europe et le récent contrat gazier sino-russe (Shanghai, le 20 mai 2014) appellent l’attention sur la relation triangulaire Russie-Europe-Asie. Les autorités européennes (UE) ont voulu dépolitiser la question énergétique mais les dirigeants russes font prévaloir une approche stratégique et géopolitique. En raison de ces interdépendances, Vladimir Poutine cherche à ouvrir de nouveaux débouchés en Asie, afin d’accroître sa latitude d’action en Europe. Si la diplomatie chinoise est d’abord motivée par les besoins énergétiques de son économie, Moscou privilégie la puissance et ses enjeux.
Abstract : European Union-Russia oil and gas relationship and the Chinese prospect. Geopolitics before trade
The geopolitical conflict around Ukraine, risks and threats about Russia’s gas exports toward Europe and the new Russian-Chinese gas contract (Shanghai, 20 may 2014) draw attention to the triangular relationship between Russia, Europe and China. Initially, EU’s authorities wanted to make apolitical the energy issue but Russia’s rulers have a strategic and geopolitical approach of it. Due to this interdepency, Vladimir Putin wants to open new markets in Asia in order to gain room for maneuver in Europe. If China’s diplomacy is mainly determined by the energy needs of its economy, Moscow gives priority to power and its stakes.
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.