Les fantasmes géopolitiques du pétrole dans les pays en guerre... ou pas
Les fantasmes géopolitiques du pétrole dans les pays en guerre... ou pas
Ressource hautement symbolique, le pétrole suscite bien des fantasmes lorsqu’il s’agit d’expliquer les motifs de conflits armés. L’or noir est bien évidemment un objet de convoitise et un atout stratégique essentiel pour conduire des guerres. Mais son rôle est clairement surestimé lorsqu’il occulte les autres facteurs de déclenchement d’un conflit armé. À partir de plusieurs exemples puisés en Afrique, en Asie et en Amérique latine, cet article montre ainsi comment l’obsession du pétrole peut confiner au fantasme et troubler l’analyse géopolitique de la guerre... en particulier dans les pays sans pétrole.
Abstract : The fantasy of oil in war-torn countries : a geopolitical analysis
A highly symbolic resource, oil is often seen as a curse and a source of armed conflicts. It is of course a reason for competition and a strategic asset to conduct a war. But its role should not obscure other factors of armed conflicts. From various examples in Africa, Asia and Latin America, this article thus shows how the fantasy of oil can stimulate the imagination and confuse the geopolitical analysis of war, especially in countries without oil.
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.