Insécurité, réalités et représentations : le cas du Nord Isère
Résumé : Insécurité, réalités et représentations : le cas du Nord Isère
En janvier 2004, l’annonce de 23 villes ou quartiers prioritaires dans la lutte contre l’insécurité par le ministre de l’Intérieur met sur le devant de la scène médiatique l’Isère, et plus particulièrement la ville nouvelle de l’Isle d’Abeau au nord du département dans l’aire d’influence lyonnaise. Là une commune, Villefontaine, se voit en effet désignée comme l’une des villes les plus touchées par la violence à l’échelle de la France, ce qui suscite l’étonnement de bon nombre d’acteurs locaux. Pourtant, des délinquances de proximité ainsi qu’une criminalité organisée sont recensées depuis plus d’une dizaine d’années par les services de gendarmerie, la situation de Villefontaine soutient même la comparaison avec certaines communes de l’Est lyonnais réputé pour ses violences urbaines et ses zones de non-droit. Ce décalage entre la perception de l’insécurité et ses réalités de terrain s’explique en fait par un inégal accès à l’information, reflet de rivalités de pouvoirs entre les différents acteurs.
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.