Les limites orientales du continent européen n’ont été longtemps qu’une question de géographie assez académique. Mais aujourd’hui - et plus encore sans doute dans l’avenir -, c’est désormais un problème géopolitique d’importance, et pas seulement à cause de la polémique suscitée par la candidature de la Turquie à l’Union européenne. Ce problème va aussi se poser, tôt ou tard, pour la Russie. Certes, à la différence des nombreux États qui ont été ou sont encore candidats à l’Union européenne, en raison des avantages économiques qu’ils en escomptent, les dirigeants de la Russie n’envisagent pas pour le moment une telle candidature, pour ne pas sembler renoncer à la grandeur passée d’une superpuissance et à des pratiques politiques encore fort peu soucieuses des droits de l’homme.
Mais l’élargissement accéléré de l’Union européenne pose de plus en plus le problème de la Russie en Europe, et donc celui des limites de ce continent. Cette question des limites de l’Europe suscite dans de nombreux pays un vrai débat géopolitique entre citoyens. En effet, selon leurs tendances politiques et les représentations qu’ils ont des intérêts de leur propre pays ou des menaces qui l’entourent, ils invoquent à propos de tel ou tel État des arguments qui traduisent plus ou moins clairement des rivalités de pouvoirs au sein de l’Union européenne, mais aussi sur sa périphérie.
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.