Sources ouvertes et lutte contre la désinformation : un chantier démocratique
Résumé :
Mot-valise dans le milieu du renseignement, l’Osint intègre désormais le vocabulaire de la lutte contre la désinformation. Le renseignement en source ouverte s’est intégré à la panoplie d’outils et de méthodologies de nouveaux acteurs (chercheurs, journalistes, voire forces de l’ordre). Mais si son caractère d’intérêt public est souvent démontré, nous verrons que cette libéralisation de l’Osint est accompagnée de risques significatifs de surveillance arbitraire. Nous envisagerons enfin quels sont les chantiers d’une démocratisation de son usage public.
Abstract : Open-source intelligence and countering disinformation : a democratic challenge
Osint is a “catch-all” terminology, now part of the vocabulary of the fight against disinformation. Initially the prerogative of the intelligence services, open-source intelligence has become part of the toolbox and methodologies of new stakeholders (researchers, journalists, even law enforcement). But if its public interest dimension is often demonstrated, we will see that the liberalisation of Osint is accompanied by significant risks of arbitrary surveillance. Finally, we will explore what is needed to democratise its public use.
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.