La géopolitique indienne de l’énergie
par Jean-Luc Racine
La géopolitique indienne de l’énergie
Dans sa course à la puissance, l’Inde doit résoudre le défi de sa sécurité énergétique. Dépendant de plus en plus des importations de pétrole, de gaz, de charbon et d’uranium, elle doit résoudre des problèmes de coût, mais aussi d’approvisionnement dans un contexte difficile, aussi bien dans son voisinage proche que dans son voisinage étendu. La géopolitique indienne de l’énergie est ainsi partie prenante aussi bien de la diplomatie économique que de la « grande stratégie » d’un pays émergent devant consolider les bases de sa puissance. À cet égard, la quête de la sécurité énergétique illustre de façon significative les nouvelles géométries de l’ordre mondial, où compétition et coopération sont de règle entre acteurs inégaux, mais incontournables.
Abstract : The geopolitics of Indian energy
In her quest of power, India should address the challenge of energy security. More and more dependent of oil, gas, coal and uranium imports, the country has to address issues of prices, as well as issues of procurement, often in a challenging context in the near abroad and in the extended neighborhood. The geopolitics of Indian energy is henceforth linked both to New Delhi’s economic diplomacy and to the « grand strategy » of an emerging country in need of consolidation of its power base. Through such a process, the quest to energy security clearly illustrates the new geometries of the global order, where competition and cooperation are the rule of the game between unequal, but inescapable actors.
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.