L’État turc, son armée et l’Otan : ami, allié, non aligné ?
La Turquie a longtemps fait figure de pays à la politique étrangère strictement alignée sur celle des États-Unis. Les désaccords turco-américains autour de l’Irak, la grave crise diplomatique entre Ankara et Jérusalem, plus généralement la politique étrangère mise en œuvre par Davutoglu et le gouvernement de l’A KP ont suscité une interrogation de longue portée : l’Occident aurait-il perdu la Turquie ? En fait, la participation de la Turquie à l’Otan n’est pas remise en cause et la volonté d’A nkara d’accroître son rôle international se traduit aussi par une forte présence dans les structures atlantiques. Enfin, les menaces sur la Turquie liées à l’environnement régional donnent plus d’importance encore à l’Otan. Il reste donc à appréhender ce pays avec un prisme plus large que celui de la candidature à l’Union européenne.
Abstract : The Turkish State, its army and NATO : friend, allied, not aligned ?
Turkey’foreign policy has long been perceived as most dependent on the US. However, The US-Turkish disagreement upon Iraq, the very serious diplomatic crises between Ankara and Jerusalem and more generally the foreign policy of Davutoglu and the AKP have led to raise one fundamental question : did the West lose Turkey ? As a matter of fact, Turkey’s membership to NATO is not being reconsidered and Ankara is willing to enhance its international role through the use of the Atlantic structures. Lastly, considering the regional threats, NATO is of prime importance for Turkey’s security. Thus, Turkey should be approached by the European countries with a larger prism than its only application to the EU membership.
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