Langue et politique au Québec : entre mémoire et distanciation
En reprenant la vieille distinction allemande entre culture et civilisation, le présent texte vise à rendre compte des aléas géopolitiques de la langue au Québec. Trois moments éclairent un lien différent de la langue au pouvoir et à la géographie : l’Empire français, le Canada français, le Québec. Retracer l’histoire de ces moments, c’est révéler l’histoire de la langue nationale comme médiatrice entre la culture et la civilisation. C’est pourquoi la question du Québec reste une question politique centrale aujourd’hui : comment maintenir par la langue un lien entre civilisation et culture ?
Abstract : Language and politics in Quebec : between keeping the memory and keeping the distance
By referring to the old german distinction between culture and civilization, this article tends to show the geopolitical risks of the language in Quebec. Three moments in history bring to light a different link between language and power, and geopolitics : The French Empire, The French Canada, and Quebec. By retracing the history of these moments, the national language’s history is revealed as a mediator between culture and civilization. That is the reason why the Quebec issue remains today a central political issue : How to maintain through the language a link between civilization and culture ?
Tweeter cet article Suivre @RevueHerodote sur TwitterL’institut Français de Géopolitique offre des formations de master intenses, exigeantes et passionnantes !
Hérodote est historiquement liée à la formation en géopolitique (master et doctorat) de l’Université Paris 8 — Vincennes - Saint-Denis, l’Institut Français de Géopolitique (IFG) où ont enseigné son fondateur Yves Lacoste, sa directrice Béatrice Giblin (également fondatrice de l’IFG), et une partie importante de l’équipe de la revue.
La première année est consacrée à la formation à et par la recherche, qui est au cœur du projet intellectuel et citoyen de l’École France de Géopolitique. Les étudiants et les étudiantes doivent écrire un mémoire de recherche d’une centaine de page appuyé sur une enquête de terrain d’un mois en autonomie. Un accompagnement fort leur est proposé pour favoriser leur réussite durant cette année si différente de leurs expériences précédentes.
En seconde année, quatre spécialisations professionnalisantes sont possibles : géopolitique locale et gouvernance territoriale, géopolitique du cyberespace, nouveaux territoires de la compétition stratégique, analyse des risques géopolitiques et environnementaux. Toutes ces spécialisations sont ouvertes à l’alternance, et la majorité des étudiants et des étudiantes a désormais un contrat d’apprentissage. Celles et ceux qui souhaitent faire une seconde année de recherche le peuvent, notamment en préparation d’un projet de doctorat.
Avec 85 places en première année, le master de l’IFG offre aussi une véritable vie collective de promo, animée notamment par une association étudiante dynamique. Les étudiantes et étudiants viennent de nombreuses formations et disciplines, notamment : géographie, d’histoire, de droit, de sociologie, de science-politique, Économie et gestion, langues (LLCE/LEA) ou de classes préparatoires.
Les candidatures en première année de master se font exclusivement via la plateforme nationale monmaster.gouv.fr du 26 février au 24 mars 2024. Toutes les informations utiles se trouvent sur le site www.geopolitique.net. En deuxième année, les candidatures doivent passer par le site de l’Université. L’IFG n’offre pas de formation au niveau licence.