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Les ghettos américains sont-ils l’avenir des banlieues françaises, ou du moins d’une partie d’entre elles ? Exprimée ici en des termes quelque peu provocateurs, la question d’une « américanisation », éventuelle ou partielle de la crise des banlieues que connaît notre pays - et qui est une interrogation déjà ancienne -, a été ravivée par les émeutes qu’ont connues plusieurs dizaines de villes, dans toute la France, en octobre et novembre 2005. La presse internationale, notamment anglo-saxonne, a vu dans ces violences le signe d’un échec du modèle français d’intégration et le parallèle a été fait avec les émeutes raciales qui enflamment les ghettos noirs des grandes villes américaines ou certains quartiers ethniques en Angleterre. Les banlieues françaises ne sont-elles pas en train d’évoluer, sous l’effet d’un processus de ségrégation de plus en plus marquée, vers un schéma « à l’américaine », avec d’un côté des secteurs résidentiels protégés, havres de sécurité pour classe moyenne blanche, y compris avec la création de quartiers fermés dont l’accès est réservé aux seuls résidents, de l’autre de véritables « ghettos », semblables au modèle américain ou s’en rapprochant, où seraient concentrés les membres de minorités ethniques - Noirs et Hispaniques là-bas, Noirs et Maghrébins ici - avec des taux de délinquance très supérieurs à la moyenne ? Similitude que conteste fortement Loïc Wacquant dans son dernier ouvrage Parias urbains. Ghetto, banlieues, État (voir le compte rendu dans ce numéro) ainsi qu’Hervé Vieillard-Baron (voir son article). Le débat permanent sur la loi SRU de décembre 2000 et le quota de 20 % de logements sociaux qu’elle prévoit, dont de nombreux élus de communes résidentiels demandent l’abrogation ou du moins l’« aménagement », a de son côté contribué à banaliser l’usage du terme « ghetto », longtemps proscrit du débat public sur la question de banlieues, et qui ne s’est imposé que très récemment, comme l’a montré un article récent d’Hérodote (Jérémy Robine, « SOS Racisme et les “ghettos des banlieues” : construction et utilisations d’une représentation », Hérodote, n° 113, 2004, p. 134-151).

Les violences urbaines de l’automne 2005, une étape nouvelle et décisive dans la crise des banlieues ?

Depuis la fin des années 1970 et les incidents de Vaulx-en-Velin (1979) et des Minguettes à Vénissieux (été 1981), dans la banlieue est de Lyon, les grands ensembles HLM ont connu des épisodes de violence , en général après la mort d’un ou de plusieurs jeunes poursuivis par la police, qu’il y ait eu bavure caractérisée ou simple accident. Mais tous ces épisodes sont restés isolés, limités au quartier ou à la ville où habitaient les victimes. Et la plupart n’ont duré que quelques soirées.

La vague de violences urbaines de l’automne 2005 a commencé sur le même modèle : la mort accidentelle à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) de deux adolescents, l’un d’origine maghrébine et l’autre subsaharienne, électrocutés après être entrés dans un transformateur électrique - alors qu’ils étaient pris en chasse par des policiers et sans qu’il y ait eu de coups portés -, entraînant presque immédiatement les premiers affrontements entre forces de l’ordre et jeunes des cités HLM de la ville et de la commune voisine de Montfermeil. Très rapidement ces affrontements se sont étendus à de nombreuses autres communes de la banlieue populaire de Paris, principalement en Seine-Saint-Denis, mais aussi dans les Hauts-de-Seine, le Val-d’Oise et le Val-de-Marne, et aux grands ensembles de la banlieue extérieure de Paris, Grigny, Corbeil-Essonnes, Meaux, Saint-Quentin-en-Yvelines, Mantes-la-Jolie, Poissy, Trappes, Chanteloup-les-Vignes et même à certaines communes résidentielles aisées (Sèvres, Clamart, Chatou), et enfin aux banlieues d’une cinquantaine de villes de province. Des villes moyennes réputées « à taille humaine », qui étaient restées jusque-là à l’écart - ou semblaient être restées à l’écart - de la crise des banlieues, notamment dans l’ouest et le centre de la France, comme Blois, Villeneuve-sur-Lot, Brive ou Pau, ont connu des nuits chaudes, mais à chaque fois à proximité de quartiers où la jeunesse française d’origine immigrée est nombreuse. La grande absence dans cette liste des quartiers nord de Marseille s’explique peut être par plusieurs facteurs : il ne s’agit pas véritablement d’une banlieue même s’ils sont éloignés du centre et plus ou moins bien desservis ; la tradition municipale mise en place avant même la Seconde Guerre mondiale et toujours active est d’utiliser les notables des différentes communautés comme relais et de leur confier plus ou moins la charge de leur contrôle ; on peut aussi supposer qu’a pu jouer le sentiment d’appartenance à Marseille, ville cosmopolite depuis longtemps, souvent décriée par les non-Marseillais et, en réaction, défendue par ses habitants.

Devant la généralisation de ces violences et afin de marquer les esprits et d’affirmer sa volonté d’y faire face, le gouvernement de Dominique de Villepin a décidé de recourir à une procédure exceptionnelle, celle de l’état d’urgence, qui permet notamment aux préfets d’instaurer un couvre-feu et dont la dernière utilisation remontait, symbole malheureux, à la guerre d’Algérie.

Ces émeutes ont frappé l’opinion à la fois par leur durée, par l’étendue du territoire concerné (18 régions sur 22 en métropole), par l’importance des dégâts matériels et la nature des cibles choisies par les jeunes émeutiers : 10 000 voitures incendiées, plus de 250 bâtiments scolaires plus ou moins dégradés, certains partiellement ou même totalement détruits, des gymnases, des crèches, des bureaux de poste, un théâtre (à Pontoise), un dépôt de bus (à Trappes), des mairies et bien sûr des postes de police. Sans compter des commerces pillés et quelques entrepôts et entreprises réduits en cendres (une concession Renault et une entreprise textile à Aulnay-sous-Bois). Le coût global des émeutes a été estimé par les compagnies d’assurance à 200 millions d’euros. La police a procédé à plus de 4 000 interpellations et la justice a prononcé plusieurs centaines de condamnations, mais très majoritairement la relaxe au tribunal de Bobigny pour les mineurs.

Interloquée par la violence des jeunes, qui a failli déboucher sur la mort d’une femme (incendie au cocktail Molotov d’un bus en circulation à Sevran le 2 novembre), et par l’absurdité apparente du choix des cibles par les émeutiers, la presse française a parlé de « jacquerie », d’« intifada des cités » ou de « petit Mai 68 des banlieues ». Même si ces événements ne sont pas sans rapport avec les violences plus ponctuelles et plus limitées qu’ont connues les banlieues françaises au cours des deux décennies précédentes, il s’est manifestement passé quelque chose de nouveau en octobre et novembre 2005, un changement d’échelle et de degré, et peut-être de nature. La tension, aux dires des acteurs sur le terrain, était palpable depuis quelque temps, la déclaration à la veille de l’été du ministre de l’Intérieur, à la suite de la mort d’un petit garçon, comme quoi il allait « nettoyer la cité au Kärcher » pour les débarrasser de la « racaille » n’ayant en rien fait baisser la tension.

Les années 2000-2005, tournant pour la crise des banlieues et pour la question de la ségrégation ?

On peut rapprocher ces émeutes de plusieurs phénomènes ou événements qui trouvent leur place grosso modo dans la même séquence historique : les polémiques qui ont accompagné le vote de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) en décembre 2000 et qui ressurgissent chaque année, lorsque sont rendus publics les bilans d’application de cette loi et que des parlementaires cherchent à en obtenir l’assouplissement (voir l’article de Philippe Subra) ; le débat autour de la loi sur les signes religieux à l’école (dite « loi sur le voile ») du 15 mars 2004 ; l’appel des « indigènes de la République », en janvier 2005, et le débat sur le passé colonial de la France et en particulier sur l’esclavage, provoqué par l’article 4 de la loi de février 2005 sur les « aspects positifs » de la colonisation (voir Hérodote n° 120, La Question post-coloniale) ; la mort d’une cinquantaine de personnes, toutes d’origine africaine, dans les incendies de trois immeubles insalubres à Paris, entre avril et fin août 2005, suivis d’une manifestation rassemblant début septembre 5 000 à 10 000 personnes à Paris, pour dénoncer la passivité des pouvoirs publics devant l’insalubrité des logements dans lesquels vivent de nombreux immigrés ; la création en novembre 2005 d’un Conseil représentatif des associations noires (CRAN), sur le modèle du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et des grandes associations américaines de défense des droits des Noirs ; enfin la place croissante dans le débat public de la question de la ségrégation, qui se manifeste par l’usage nouveau et croissant de deux représentations associées et antagonistes - celle du « ghetto » et de la « mixité sociale » - et par l’intérêt et les discussions qu’a suscité la publication en 2004 et 2005 des travaux de plusieurs chercheurs : l’économiste Éric Maurin, auteur d’un ouvrage appelé Le Ghetto français. Enquête sur le séparatisme social (Le Seuil, Paris, 2004), et les sociologues Georges Felouzis, Françoise Liot et Julie Perroton, qui ont titré le leur L’Apartheid scolaire. Enquête sur la ségrégation ethnique dans les collèges (Le Seuil, Paris, 2005).

La coïncidence de cette série d’événements renforce le sentiment d’une « américanisation » de la question de la crise des banlieues françaises, à la fois au niveau des représentations qui lui sont appliquées par les médias, les élus locaux, les associations, les responsables politiques nationaux ou les chercheurs, et au niveau de la réalité elle-même. Faut-il désormais, pour penser la crise des banlieues françaises, utiliser des concepts nord-américains - ghetto, ségrégation raciale, minorités ethniques - en lieu et place de ceux utilisés jusqu’à présent pour parler du cas français : quartiers sensibles, grands ensembles, discrimination, populations en difficulté ? Faut-il tirer les leçons des limites de la stratégie française et donc imaginer des réponses du type « discrimination positive », non plus en direction des territoires, mais en direction des individus, sur le modèle de l’affirmative action mise en œuvre aux États-Unis depuis les années 1960 ? Faut-il aborder le problème en termes de relations raciales et pour cela compter les habitants selon leur « appartenance raciale » ou ethnique, ce que la loi interdit actuellement ? Avec des conséquences à la fois sur le diagnostic, sur les politiques à mettre en œuvre face à cette aggravation de la situation et sur une série de représentations géopolitiques, qui touchent très directement à l’idée de nation, telle qu’elle s’est développée en France depuis la Révolution française et est utilisée dans le discours politique des Français sur la France, et qui est fondée sur le postulat d’une unicité de la nation française, conduisant à bannir la notion de minorité, de race ou d’ethnie.

La question de la ségrégation non seulement sociale mais désormais peut être aussi raciale est sans nul doute « la » question la plus difficile à résoudre - entre le discours sur l’indispensable mixité sociale et sa mise en pratique la distance est infinie - et aussi la plus dangereuse sur le plan politique, les représentations et la réalité de certains quartiers alimentant sans mal le rejet global des « étrangers » et un vote d’extrême droite que la dénonciation moraliste de la lepénisation des esprits est bien incapable d’endiguer.

Quelques semaines après la fin des émeutes de l’automne, en décembre 2005, se tenait un colloque international de géopolitique urbaine organisé, à l’initiative de Frédérick Douzet, par l’université de Cergy-Pontoise en partenariat avec l’Institut français de géopolitique de l’université Paris-VIII et l’université de Californie de Berkeley, avec le soutien de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et le conseil général du Val-d’Oise, sur le thème « France-États-Unis, les territoires urbains face aux défis de la ségrégation », avec comme fil rouge l’idée d’une nécessaire comparaison entre les processus de ségrégation urbaine français et américain, de leurs réalités respectives, mais aussi des approches adoptées pour mesurer ces phénomènes et pour y répondre par des politiques publiques adéquates. Ce numéro d’Hérodote reprend, en y ajoutant plusieurs articles inédits, l’essentiel des contributions à ce colloque, y compris certaines d’entre elles malgré leur caractère technico-scientifique par exemple sur les difficiles calculs pour mesurer la ségrégation et son évolution mis au point par les chercheurs américains (article de John Iceland et Frédérick Douzet). Si dénombrer est nécessaire, cela n’exempte pas le chercheur de s’interroger sur la façon de nommer ceux qu’il dénombre. Ainsi on verra que les auteurs utilisent des termes différents pour parler des populations ségrégées, volontairement ou non. Or la façon dont on décide de nommer les groupes dont on parle dépend aussi de la représentation que le chercheur se fait de la situation étudiée. Dans le cas des Etats-Unis, parle-t-on de majorité et de minorités, de Blancs et de minorités, de Blancs, de Noirs et des « autres », c’est-à-dire les Hispaniques, les Asiatiques ? En France on voit apparaître ces mêmes termes pour parler des populations de quartiers bien spécifiques, ce qui est nouveau. De même, le choix des données quantitatives que l’on estime nécessaires pour mesurer la ségrégation est aussi fonction de certaines représentations. En outre, les indices choisis à un moment donné seront-ils toujours aussi pertinents dix ou vingt ans plus tard ? Le temps du traitement des données est nécessairement long. Aussi, comment faire connaître rapidement les résultats auprès de ceux et celles en charge de la mise en œuvre des politiques de la ville, car il arrive que des situations locales évoluent rapidement ?

La ségrégation urbaine est, depuis les émeutes urbaines de Los Angeles dans les années 1960, un objet d’étude permanent des sociologues et politologues américains non seulement pour la mesurer mais aussi pour analyser l’efficacité des politiques mises en place pour la réduire. On lira ainsi l’article de Margery Turner et Hal Wolman sur les difficultés que rencontre la politique de lutte contre la ségrégation des Noirs, qui corrigera la représentation française courante selon laquelle les « ghettos américains » sont dus à l’absence de politique urbaine dans un pays où l’on considère que le libéralisme est roi, leur situation ne pouvant dès lors être comparée à celle des quartiers défavorisés français puisque l’État ne les abandonne pas, du moins pas totalement. Cet article montre que l’expérience américaine dans le traitement de la ségrégation peut être utile pour aider à penser les politiques de la ville mises en œuvre en France depuis vingt-cinq ans et, on le sait, avec des résultats mitigés.

De même l’article de Renaud Le Goix, qui retrace la longue histoire des quartiers fermés y compris en France, corrige le discours selon lequel ces quartiers pour classe aisée seraient une importation récente des États-Unis.

Les études précises sur les processus conduisant à la ségrégation urbaine par le départ des classes moyennes et par la dynamique du marché immobilier commencent seulement en France. On sait bien sûr globalement comment ça marche mais il est utile de connaître précisément les quartiers ou les zones touchées par la ségrégation, choisie ou subie selon la classe sociale à laquelle on appartient, si l’on veut contrôler sinon bloquer ce processus (voir les articles de Didier Desponds et de Martine Berger). Frédérick Douzet montre, à travers l’exemple de la Californie, comment l’aggravation de la ségrégation conduit à une « balkanisation » politique de l’État.

C’est là tout l’enjeu des établissements scolaires et de leur réputation. On sait que la politique du « busing » mise en place aux États-Unis pour emmener des enfants noirs de quartiers défavorisés dans des écoles de quartiers aisés majoritairement blancs a été un échec, l’inverse aurait conduit tout autant bien évidemment au même échec. En France, le succès des institutions privées, confessionnelles ou non, depuis une quinzaine d’années traduit la perte de confiance dans ce qui fut une des fiertés de la société française, la qualité de ses écoles publiques. Le privé fut longtemps perçu comme accueillant les enfants de milieux aisés plutôt nuls, ce n’est d’évidence plus le cas. L’intouchable égalité de traitement des établissements scolaires, écornée par la politique des zones d’éducation prioritaire (ZEP), et celle des enseignants, à ancienneté et grade identiques, défendue avec force par les syndicats et ce quel que soit la discipline et le type d’établissement où l’enseignant exerce, empêchent encore et toujours de traiter efficacement l’aggravation des inégalités entre les établissements scolaires. Or c’est parmi les facteurs de la ségrégation l’un des plus importants. Comment faire admettre un traitement fortement inégalitaire et de plus dans la durée de certains établissements pour éviter les fractures sociales qui deviennent, du fait d’une immigration récente venue de l’Afrique noire, raciales et à terme nationales ?


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